Un joueuse de tennis de table se prépare pour un important tournoi de classe A. Grâce à la technique de jeu, la sportive est préparée de manière optimale. En termes de condition mentale, elle veut avoir un temps de réaction rapide dans le match ainsi qu'une puissance de frappe souple et infaillible - surtout dans les moments critiques, comme lorsque les balles touchent le filet. Elle a également un problème particulier : lorsqu'elle commence à compter les points dans un match, elle se sent excitée et a ensuite tendance à faire des erreurs d'inattention - elle veut aussi travailler sur cette réaction.
Au début, le coach passe en revue toutes les scènes de jeu imaginables avec la joueuse de tennis de table, telles que les simples, le système d'élimination, les différents adversaires redoutables et aussi les réactions possibles des spectateurs. Cela inclut également les souvenirs de situations comparables qui ne se sont pas déroulées de manière optimale. Chaque fois que la sportive se sent subjectivement en insécurité par rapport à une scène imaginaire, l'entraîneur teste une éventuelle réaction de stress avec un test musculaire - le test dit myotatique. Si la performance est stressante, le test échoue avec une réaction d'affaiblissement significative.
En utilisant la méthode Bodyscan, la joueuse de ping-pong recherche où et comment elle ressent physiquement l'émotion quand elle se représente la scène mentalement : comme une secousse dans les os, des genoux mous, une tension dans le cou, une pression dans l'estomac, une sensation de faiblesse dans les bras, etc. Maintenant, l'intervention commence avec une séquence de stimulation cérébrale bilatérale alternée(SCBA) d'environ 10-20 secondes que nous appellons un set. L'athlète se concentre à la fois sur la performance et sur l'écho corporel subjectivement désagréable.
Déjà après 6 à 8 sets, cette cliente se sent libérée des réactions émotionnelles désagréables, même lorsque que le coach lui demande de repenser concrètement à la scène précédemment stressante : les muscles des bras sont forts et vitaux, les jambes sont à nouveau fermes, le choc disparaît du corps et laisse à nouveau le mouvement s'effectuer en douceur, l'estomac est agréablement chaud et détendu, le test musculaire s'avère puissant.
Dans la phase suivante, le coach teste la réaction de l'athlète au comptage des points. Chaque fois qu'un score est compté à voix haute, par exemple 1:2, le test musculaire s'avère faible. En utilisant une méthode de recherche rapide par test musculaire, le coach et le candidat trouvent la source de la "phobie des chiffres" après quelques minutes : la joueuse de tennis de table était très mauvaise en mathématiques à l'adolescence et avait des souvenirs particulièrement mauvais des examens. "Quand on m'a donné les exercices, j'ai vu tous les chiffres et les formules et j'ai immédiatement pensé : "Au secours, je ne peux pas faire ça ! Après que le souvenir de ce "stress mathématique" se soit estompé, le test myotatique s'est avéré fort y compris lorsqu'elle entendait l'annonce de score à haute voix.
Enfin, l'athlète utilise à nouveau le bodyscan pour se concentrer sur la sensation corporelle la plus puissante et la plus agréable lorsqu'il pense à un tournoi particulièrement réussi. Les séries de SCBA suivantes intensifient encore ces ressources émotionnelles. Ensuite, ce ressenti agréable est transféré sur la scène future : nous nommons de cette intervention de coaching le tissage. Ici, la joueuse de tennis de table tient la raquette de ping-pong dans sa main pendant que le coach "ancre" la séquence de mouvements. Une fois de plus, le coach utilise la "SCBA". Cette procédure est appelée "coaching in vivo". Pendant tout le processus de coaching, les voies neuronales de l'athlète ont créé une matrice positive liée à la scène de match. Après l'entraînement, l'athlète a joué le match avec confiance et n'a plus eu de blocages mentaux lors du comptage des points.